lumière
dans chacun de ses mots
la vérité s’ébroue
à chaque respiration
– Emmanuelle de Dardel
le souffle de ses mots
perce le mur du silence
et de l’aveuglement
– Philippe Petit
dans chacun de ses mots
la vérité s’ébroue
à chaque respiration
– Emmanuelle de Dardel
le souffle de ses mots
perce le mur du silence
et de l’aveuglement
– Philippe Petit
Quand je me tais, ce n’est pas que je n’ai plus rien à dire. C’est le contraire, j’ai trop à dire, sur des thèmes essentiellement tabous. Dois-je vraiment les citer ? Vous les connaissez aussi bien que moi : la guerre, le génocide, la religion, le féminisme, les violences sexuelles et sexistes, les silences qui prennent parti…
Alors je me tais, sachant trop bien que cela ne se dit pas. Et puis aussi parce que je n’aime pas débattre sur Internet avec des personnes inconnues hors d’elles, voire malveillantes. Cela me hérisse. Pourtant j’aime débattre avec des amis, ouvrir mon regard, développer mon sens critique, élargir mon horizon.
Alors je me tais, tant bien que mal, même si parfois il m’échappe une poésie difficile, même si quelques vérités s’immiscent en douce dans mes phrases. Je me tais. C’est cela que l’on veut, des femmes qui arrondissent les angles, des poétesses qui réenchantent le réel, sans trop l’estropier. Je me tais mais je soutiens toutes les personnes qui portent un étendard haut et fort.
– Emmanuelle de Dardel
elle ne sait plus quoi écrire
dans ce monde sans morale
où l’on peut tromper sans peurs
où l’on peut refuser d’entendre
l’impuissance réduit au silence
– Emmanuelle de Dardel
dans le silence du temps
les jours s’effacent lentement
comme eux comme toi
et ne reviendront plus
ils sont devenus nuages
– Emmanuelle de Dardel
Ne prends pas ombrage
De ce chagrin qui fut
Tes joies tes émois
Oh antiques amants
Des bonheurs d’antan
– Charly Dufaud
©️✍️
écouter le vent
un rappel
de ton existence
même la nuit
lire dans les nuages
les lettres d’amour
envoyées en rêves
sans destinataire
récolter les soleils
ces fleurs d’étoiles
aux parfums d’infini
qui scintillent
dans les cœurs
tout parle de toi
dans le silence
Emmanuelle de Dardel
Le silence de la nuit fit écho au silence en elle. Peu à peu, elle comprit que c’est du silence que naissent les poésies. Un silence qui a bien des visages : oppressant, doux, libérateur, enchanteur, extraordinaire, trompeur, impensable ou traître. Un peu à l’image de l’homme en général, celui que l’on croit connaître puis qui se montre sous un autre jour, parfois décevant, parfois renversant, souvent inattendu.
Emmanuelle de Dardel
Le silence dans ton âme Le silence autour de toi Ces non-dits qu'on nie Ces refus qu'on acte sans actions Ces incompréhensions qui perdurent Malgré soi, malgré l'autre ? Ces non-actions que l'on perpétue Pour éviter confrontations et conflits Puis tout d'un coup On se rend compte un beau matin Que l'on ne sait plus accepter l'inacceptable Et on parle Pour retrouver sa valeur Pour recréer les liens Pour s'échapper du cocon maudit de l'incompréhension Et des fausses idées Pour s'excuser si on a tort Pour corriger les incompréhensions Pour retrouver le respect Pour redevenir soi-même Pour avancer de manière plus fluide Pour recréer de l'harmonie (Emmanuelle de Dardel)
Dans le silence Fleurir l'imagination Retrouver sa voix(e)
Le poids du silence
Ton âme s'efface
Insensiblement
Tous ces silences Des réponses Sans bruits Ni âme Des paroles Aléatoires Sans sens Au temps de la communication Etouffer sous le silence
Ce poème fait partie du nouveau recueil de poésie féminine https://poetesses8.wordpress.com/2025/07/01/gallienne-alicia/